Je n’aime pas les travel managers et j’aime encore moins les voyageurs d’affaires

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Mais que se passe-t-il chez Ryanair ??? A l’époque où tous les modèles économiques sont chamboulés, assisterait-on à une nouvelle orientation de la low-cost Irlandaise ? Les systèmes de réservation en ligne ne peuvent plus traiter les réservations avec ce transporteur. Mais la parade se met en place....

Depuis peu, il est impératif, pour toutes demandes faites sur le site de la compagnie Ryanair, de saisir une série de codes aléatoires présentées à l’écran. De ce fait, les systèmes de réservation en ligne ne peuvent plus traiter les réservations avec ce transporteur. Ajoutez à cela la (toujours) non-acceptation des cartes logées et vous en déduirez que soit le truculent Monsieur Mickael O’Leary transforme sa compagnie en un transporteur charter pour touristes, soit il se tire une balle dans le pied en se privant une partie du « business travel ».

Déjà la reine des frais ancillaires, cette compagnie se met donc à dos la profession et les utilisateurs alors que, dans le même temps, TOUTES les compagnies low-cost révisent leur business model et accordent une part de plus en plus forte aux passagers dits « à haute contribution ». Alors que faire ? Boycotter cette compagnie et bloquer l’affichage dans les SBT/OBT , puisqu’eux-mêmes affichent clairement le dénigrement de nos outils ? Ou bien doit-on attendre le verdict des taux de remplissage et le verdict de l’indicateur phare qu’est le revenu moyen par passagers…
La réponse ne s'est pas faite attendre trop longtemps : le dédain de Mickael O’Leary a semble t-il piqué au vif les ingénieurs de développement de Shortstravel. Et trouvé la parade !

1- cherchez votre vol sur le site Web de votre compagnie low-cost favorite
2- Envoyez par Email à Shortstravel la proposition
3- Shortstravel vous envoie l’itiniraire et la proposition de prix sous le format similaire à celui d’une réservation GDS
4- Vous confirmez

Les avantages sont certains puisque le vol n’échappe plus aux outils de reporting et que vous êtes ainsi certains de pouvoir bénéficier du service de cette E.TMC (récupération des billets «non volés» inclus. Cette formule, mise en exergue par le grand observateur Scot Gillespie, ne répond pour l'instant qu'aux clients de Shortstravel qui habitent aux USA. Mais nul doute que cette avance donnera des idées aux éditeurs et aux TMC françaises. Enfin j’espère…

François Lenormand
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