KDS analyse le niveau de confidentialité des données stockées par les entreprises

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Les effets du scandale de la NSA sur la protection des données européennes, voilà le thème d'une étude menée par KDS auprès de 255 professionnels, tout domaine confondu, issus de 19 pays. Du 24 juin au 5 juillet, les enquêteurs se sont attachés à comprendre les effets de l'affaire nord américaine sur la sécurisation des données.

KDS analyse le niveau de confidentialité des données stockées par les entreprises
Inquiets nos professionnels ? Pas réellement, même si l'étude démontre que le scandale de la NSA a renforcé le besoin de confidentialité au sein des sociétés, quelle que soit leur taille. 72 % du panel se dit plus préoccupé par la sécurité des datas qu'avant l'affaire de la NSA. Si l'effet Snowden, du nom de l'informaticien qui a révélé les écoutes permanentes menées par les Etats Unis, reste fort, peu savent que l'USA Patriot ACT, sensé lutter contre le terrorisme, donne accès aux services d'enquête à tous les serveurs implantés sur le sol américain : 39,2% étaient informés mais 60,8 % ignoraient ce texte.
Notons que le réalisme prend le pas sur toute autre vision hasardeuse : ils sont 85,1 % à affirmer qu'ils n'ont pas la capacité à contrôler le niveau d'accès à leurs informations personnels. Pire, 52,9% avouent qu'ils ne sauraient pas exercer un droit d'accès, de rectification ou de suppression de données personnelles. Seuls 14,5 % sauraient le faire et 32,5 % ne savaient pas répondre à la question. On pourrait également imaginer que le fait d'avoir leurs données stockées sur des serveurs installés en Europe les rassure. A peine pour 37,6 % des sondées et "non" pour 36,5 %. Point fort de l'étude, une très forte participation des entreprises françaises (108 sur 255) ce qui permet d'avoir une meilleure vision de leurs attentes en matière de sécurité.

Téléchargez ci dessous l'étude de KDS