La lettre de mise en demeure de l’AVUC envoyée à Guillaume Pépy concernant les tarifs des villes desservies par le TGV Atlantique ou Est est restée sans réponse. L’Association des Voyageurs Usagers des Chemins de fer (Avuc) a saisi le Tribunal Administratif de Paris pour un recours contre la SNCF.
L’association reproche à la SNCF d’avoir mis en place des tarifs discriminatoires avec leur offre «les samedis de TGV». En effet, l’AVUC a constaté que les prix proposés sont différents selon les régions. Dans le Pas-de-Calais, l’aller-retour en TGV est à 20 € tandis que les billets pour des lignes du TGV Atlantique ou Est (Le Mans, Tours, Vendôme ou encore Reims) sont à 30 €. «L’AVUC estime que cet écart de prix est discriminatoire et que la SNCF ne respecte pas le cahier des charges de sa mission de service public rappelé par un avis du Conseil d’Etat de 1993. Dans le cas présent, les distances, lignes, équipements roulants, vitesses, confort sont identiques ou comparables. A noter que sur ces destinations, la SNCF n’est pas mise en concurrence par des offres promotionnelles d’autres opérateurs (avions ou trains)», explique l’association dans un communiqué le 24 juin 2013. «Dès la fin mai, l’AVUC a contacté par courrier le Président de la SNCF pour lui demander de respecter l’égalité de traitement due aux voyageurs. Mr. Pépy n’ayant ni répondu, ni agi en ce sens, l’AVUC a décidé de saisir la juridiction compétente, le Tribunal Administratif de Paris, pour obtenir gain de cause».
