L’Europe donne son accord pour le développement des scanners corporels dans les aéroports

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La Commission européenne a donné son accord, hier mardi 15 juin, pour l'utilisation des scanners dans les aéroports européens. Une décision attendue qui ouvre la voie à une mise en place massive de ces outils de sécurité. La Commission est favorable à l'adoption d'une approche européenne commune visant à garantir que le déploiement et l'utilisation, le cas échéant, de scanners de sûreté par les États membres se fondent sur des normes communes qui comprennent des exigences fondamentales quant aux performances de détection et incluent des garanties destinées à assurer la conformité avec les dispositions européennes en matière de droits fondamentaux et de santé.

Pour Siim Kallas, vice-président de la Commission chargé des transports, la problématique posée était simple : les scanners de sûreté sont utilisés dans un nombre croissant d'États membres dans toute l'UE, mais à l'heure actuelle, leur utilisation n'est pas couverte par la réglementation de l'UE, si bien qu'ils sont utilisés de différentes façons selon les pays. Les scanners de sûreté ne sont pas la panacée, mais ils offrent une véritable possibilité de renforcer davantage la sécurité des passagers. Chaque État membre reste libre de décider s'il autorise l'utilisation des scanners dans ses aéroports nationaux, mais, lorsque cette technologie de filtrage est utilisée, elle "doit être régie par des normes applicables à l'échelle de l'UE en matière de performances de détection et prévoir des garanties communes pour assurer la conformité avec les dispositions européennes dans le domaine de la santé et des droits fondamentaux".

De fait, le rapport conclut que les scanners de sûreté peuvent être considérés comme une méthode de filtrage fiable et efficace, qui détecte les objets métalliques et non métalliques transportés par une personne. En outre, l'utilisation de ces équipements dans des conditions adéquates permettrait de répondre aux préoccupations exprimées concernant la santé et les droits fondamentaux.

Télécharger le rapport de la commission