L’Italie fait le tour des banques pour sauver Alitalia

69

Après son conseil d’administration du 23 septembre 2013, Air France KLM a demandé plus de temps et d’informations pour prendre une décision sur sa participation dans Alitalia. Le gouvernement italien met à profit ce délai pour assainir la situation financière de la compagnie en difficulté en travaillant avec les banques afin de convaincre le transporteur français... ou un autre partenaire.

L’Italie fait le tour des banques pour sauver Alitalia
Alors que le conseil d’Alitalia devait se réunir à son tour, ce 26 septembre 2013, afin de travailler sur les différentes options pour sauver l’entreprise, le ministre italien de l’industrie Flavio Zanonato a confié au journal italien Il Sole 24 Ore que le gouvernement s’était rapproché des banques. «L’idée est d’impliquer le secteur bancaire pour tenter de surmonter les difficultés financières d’Alitalia et par la suite négocier avec d’autres partenaires», a-t-il expliqué. Pour sa part, Air France-KLM a indiqué qu’il attendait les données du conseil de l’entreprise d’Alitalia pour prendre une décision sur sa participation. Mais pour le ministre, le groupe n’est pas le seul "sauveur" possible. «Il n'y a pas que les Français qui peuvent mettre des fonds», a-t-il assuré. «Nous travaillons sur une solution d'appoint avec la participation de certaines banques. Aujourd'hui, la compagnie doit être défendue financièrement pour pouvoir mettre en œuvre le plan de restructuration de sa direction, se relever et être en mesure de former une alliance en étant en position de force».