L’Umih ne veut pas que l’aéroport de Grenoble ferme

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Dans un communiqué publié sur son site, l'UMIH qui regroupe les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration en Isère conteste avec virulence la fermeture (quasi) annoncée de l'aéroport de Grenoble. Pour justifier sa démarche, l'UMIH rappelle que cette saison encore, cinq compagnies low cost (Ryanair, Easyjet, Transavia, Aurigny et Norwegian) assurent des vols réguliers sur Grenoble depuis 13 villes européennes et une quarantaine de tour opérateurs programme des charters.

Pour Danièle Chavant, vice-présidente de l'Umih38 et présidente de la commission Tourisme de la CCI de Grenoble «L'aéroport a peut-être un coût pour le Conseil Général - on parle de 2,5 à 3 M€ par an -, mais il est essentiel à notre économie touristique !». Une rencontre qui s'est déroulée le 2 février à l'aéroport a conforté l'opposition des hôtelliers-restaurateurs qui estiment que l'aéroport génère, sur les seules stations de l'Oisans, un trafic d'environ 105 000 voyageurs par an et plus de 700 000 nuitées ! Autres acteurs qui œuvrent en faveur de la plateforme grenobloise, les start-up technologiques installées en proche banlieue, pour qui l'aéroport est une ouverture sur le monde. Fermer Grenoble au seul profit de Lyon annoncerait, selon eux, la fin de la high-tech en Isère.