L’aéroport d’Atlanta veut contrôler les empreintes digitales des chauffeurs Uber

113

L'aéroport d'Atlanta est prêt à accepter Uber et autres VTC sur ses installations, mais à condition de pouvoir les enregistrer. Une condition notamment n'est pas du goût de l'entreprise californienne : la plate-forme souhaite que les empreintes digitales des chauffeurs soient contrôlées.

L'aéroport d'Atlanta souhaite que les chauffeurs d'Uber, Lyft & Co aient leurs empreintes digitales contrôlées avant d'être autorisés à travailler sur la plate-forme. La direction espère ainsi améliorer la sécurité des passagers en écartant les personnes qui auraient été condamnées pour meurtre, agressions sexuelles ou d'autres crimes. Mais Uber ne voit pas cette mesure d'un bon œil. L'entreprise californienne assure que ce point est inutile puisqu'elle vérifie déjà les antécédents de ses chauffeurs et qu'il complexifierait les démarches administratives. Selon Uber, elle a des accords avec plus de 50 aéroports américains et qu'aucun ne demande un contrôle des empreintes digitales. Inexact, puisque les les villes de Houston et de New York City en ont fait la demande ainsi que le maire de Los Angeles, le mois dernier. Les uns et les autres considèrent que les vérifications effectuées par les VTC ne sont pas suffisantes puisqu'ils ne contrôlent pas si l’identité du chauffeur correspond à ses empreintes répertoriés.
La municipalité d'Atlanta devrait prendre une décision finale dans les prochaines semaines.