L’aéroport de Toulouse veut proposer New-York d’ici 2017

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L'aéroport de Toulouse voudrait être relié à New York. Il l'avait d'ailleurs fait savoir par le biais de l'opération "We love NY, we want NY" en 2013. Ne disposant toujours pas de sa ligne directe vers la Grosse Pomme, la plate-forme va se rendre au salon new-yorkais "Best of France" pour travailler sur son projet. Objectif : une ouverture de ligne d'ici 2017.

L'aéroport de Toulouse ira au salon promouvant la production française "Best of France" qui se tient les 26 et 27 septembre prochain à New York. La plate-forme va profiter de cet événement pour travailler sur son projet d'ouverture d'une ligne directe entre la ville rose et la Grosse Pomme. Thomas Gérard, responsable de la promotion commerciale de l'installation a confié à La Tribune : "Les Américains de la côte Est sont très intéressés par le patrimoine français et font figure de potentiels clients. Nous allons pouvoir le vérifier lors de ce salon et affiner notre offre en échangeant avec les professionnels du tourisme aux États-Unis. Ces informations pourront rassurer les compagnies aériennes étant donné que la mise en place d'une telle ligne leur demande de lourds investissements". En effet, l'aéroport peine à finaliser les discussions entamées avec plusieurs transporteurs. "Certaines compagnies françaises comme XL Airways n'ont pas d'avions disponibles pour fonctionner sur une nouvelle ligne, elles ont besoin au préalable de capital afin de se procurer de nouveaux avions. De son côté, American Airlines a fusionné avec US Airways et la compagnie a d'autres priorités actuellement", a-t-il précisé.

Deux projets sont actuellement à l'étude : l'ouverture d'une ligne proposant 5 vols par semaine pour répondre au mieux aux besoins des voyageurs d'affaires ou une offre plus Loisir (2 fréquences hebdomadaires).

L'aéroport estime que son projet pourrait prendre son envol "d'ici à 1 ou 2 ans". Il voudrait également proposer une desserte vers Dubaï ou Abu-Dhabi, mais Toulouse-Blagnac fait ici face à une difficulté supplémentaire : convaincre l’État de donner de nouveaux droits de trafic aux transporteurs du Golfe.