L’aviation générale et d’affaires génère 4 milliards d’euros d’impact économique en France

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La FNAM a présenté les résultats de la première étude réalisée sur les impacts socio‐économiques de l’aviation générale et d’affaires en France, le mardi 8 octobre. L’aviation générale et d’affaires représente plus de 4 milliards d’euros d’impact économique en France. Mais, elle doit jongler avec plusieurs contraintes réglementaires, ce qui freine son développement

L’aviation générale et d’affaires génère 4 milliards d'euros d'impact économique en France
L’aviation générale et d’affaires – c'est-à-dire les jets privés, les hélicoptères les ULM – représente près de 1.9 million d’heures de vol par an alors que l’aviation commerciale ne comptabilise que 1.1 million d’heures. L’étude de la FNAM lancée en 2011 précise que 91% des aéronefs immatriculés en France appartiennent à l’aviation générale. De plus, ce secteur génère plus de 2 milliards d’euros de production cumulée et 9 650 emplois directs. Il représente aussi un impact économique total de plus de 4 milliards d’euros et 20 900 emplois indirects. «La plupart en région, attachés aux territoires», précise le rapport. Françoise Horiot, Présidente de la Commission aviation générale et d’affaires de la FNAM ajoute «Ces chiffres ne doivent masquer ni les difficultés, ni les challenges à affronter dans les prochaines années. Les défis sont économiques – la croissance, la compétitivité – mais aussi et surtout réglementaires. A l’heure de l’EASA et de l’harmonisation des règles européennes, nous devons faire de l’approche française un atout».
«L’aviation générale et d’affaires contribue à l’activité économique de l’aviation commerciale. Elle garde un rôle majeur dans le maintien des services aux populations et dans le développement des territoires locaux. Véritable réservoir des futurs professionnels du milieu aérien, elle génère un engouement (notamment auprès des jeunes) grâce aux formations et activités proposées par les aéroclubs», ajoute le rapport
La FNAM propose trois axe pour favoriser le développement de l’aviation générale et d’affaires en France : simplifier le cadre réglementaire, garantir la viabilité économique des activités comme en harmonisant les dispositions fiscales pour éviter les distorsions de concurrence par rapport aux opérateurs étrangers présents sur le territoire et préserver les infrastructures aéronautiques.