L’effet DSK sur l’innovation hôtelière

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Encore très régulièrement à la une de l'actualité, l'affaire DSK a des effets indirects sur le développement de nouvelles applications destinées à l'univers hôtelier. Dernière en date, la mise en place d'un système infra rouge dans les chambres qui indique au personnel d'étage, par Wifi, l'éventuelle présence d'un client dans la chambre. Un micro récepteur accroché à la ceinture des femmes en charge du service permet de repérer immédiatement la moindre activité. Le système, qui vient d'être présenté à Dallas, a le mérite d'être particulièrement économique : moins de 150 € par chambre équipée.

L'effet DSK sur l'innovation hôtelière
L'innovation hôtelière a fait ses choux gras de l'affaire DSK en développant depuis un an des outils d'information et de prévention destinée au personnel de l'hôtellerie. Qu'il s'agisse des grooms, des personnels du Room services, des femmes de ménage ou des ouvriers en charge de la maintenance du matériel installé dans les chambres, ce ne sont pas moins d'une cinquantaine de nouvelles offres technologiques qui ont été présentées dans les différents salons professionnels. Pour beaucoup d'hôteliers, il s'agit principalement de gadgets car les process sont désormais bien rodés pour éviter que ne se reproduise une affaire comparable à celle vécue par l'ancien patron du FMI. Pourtant, les entreprises à l'origine de ces nouveaux produits affirment qu'ils se vendent plutôt bien, car ils permettent de préserver l'intimité des clients tout en respectant le personnel d'étage. Selon les équipementiers hôteliers américains, cette bulle sécuritaire ne devrait pas durer dans le temps même si de très grands groupes internationaux viennent d'annoncer leur intention d'équiper leurs futurs établissements de systèmes déportés de contrôle de présence tant pour préserver les intrusions intempestives que pour assurer, au nom de leurs clients, une surveillance sécuritaire des chambres. La non intrusion, un argument commercial ?