L’événementiel n’aime pas les élections !

63

Comme à chaque fois, c’est psychologique, c’est démoralisant, cela n’a aucun sens… Mais tous les 5 ans, l’événementiel souffre de la période électorale. Pourtant les prévisions 2012 sont bonnes, pourtant les entreprises déclarent en cette période de crise vouloir maintenir, voire accentuer leurs événements. Mais au final, les urnes font peur. Les marchés sont prudents !

L’événementiel n’aime pas les élections !
Pour l'entreprise, il est essentiel d'aller à la rencontre de ses publics et en tout premier lieu son client N°1 : l’interne. On imagine alors, une ruée vers les événements au dernier trimestre, une bataille pour réserver des lieux, sites et autres prestataires… Il y a deux écoles : Ceux qui anticipent, laissent passer l’orage électoral ou l’évacuent et se projettent dès maintenant à la rentrée (car pour juin ce sera trop tard) et ceux qui attendent un résultat qui, de toutes les façons, amènera de la rigueur. Ceux là vont faire des demandes de dernière minute, du très court terme, des délais de réactions et de réflexions bien souvent trop courts pour un conseil judicieux. D’ici là, on va vers un ralentissement, un peu comme un trimestre intermédiaire «mort» qu’il va falloir de fait récupérer sur les 3 autres.
La chute d’activité est d’autant plus claire que l’on imagine bien une entreprise tentant de faire passer un message à sa cible et tombant dans l’ouragan médiatique des politiques. Comment générer alors du souvenir, de la pérennité du message ?
Paradoxalement, alors que l’on pourrait penser que c’est un booster, les grands événements du type J.O ou coupe du monde lorsqu’ils ont lieu dans l’Hexagone produisent le même effet de ralentissement.
L’événementiel n’aime pas les élections sauf à être le pro des meetings électoraux !

Serge Tapia