L’hôtellerie française retrouve des couleurs en mai

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Après un mois d’avril morose, l’hôtellerie française a repris des couleurs au mois de mai, et toutes les catégories à Paris et en province sont concernées, selon l’observatoire Deloitte de l'hôtellerie française de mai 2010. Deux tendances se dégagent, les prix se stabilisent dans l’hôtellerie haut de gamme alors qu’ils tendent à augmenter sur le segment économique.

L'hôtellerie française retrouve des couleurs en mai
Le mois de mai aura été bénéfique aux destinations d’affaires en raison d’un nombre de ponts plus restreint que l’année dernière, les 1er et 8 mai tombant un samedi. Les hôteliers ont également profité de la présence des clientèles qui avaient dû annuler leurs déplacements d’avril en raison du nuage de cendres.

Avec des hausses conjuguées de fréquentation et de prix moyens, Paris s’est distinguée par son dynamisme en mai 2010. L’augmentation du revenu par chambre s’est ainsi échelonnée de 7% pour l’hôtellerie 2 étoiles à 20% pour le marché 4*. Les taux d’occuption en mai flirtent avec les sommets, dépassant 83% dans toutes les catégories.

En province, les progressions du mois de mai se sont avérées moins spectaculaires, ne permettent pas de compenser les très fortes chutes enregistrées l’année dernière à la même période. Sur l’hôtellerie 0 à 2 étoiles, la reprise est encore moins visible. Sur la Côte d’Azur, Nice a réalisé de bons résultats. En revanche, Cannes et Monaco ont accusé un recule significatif de leur revenu par chambre disponible.

Dans l’hôtellerie des grandes agglomérations, deux tendances se dégagent. Sur le marché 3 et 4*, la majorité des villes ont enregistré une hausse de fréquentation avec une stabilisation du prix moyen. À l’inverse, sur le marché économique, la demande a reculé dans la majorité des villes tandis que les prix moyens ont légèrement augmenté.

Source : l’observatoire Deloitte de l'hôtellerie française de mai 2010