L’inde veut la sécurité des femmes en VTC

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Les services proposés par Uber ou son concurrent indien Ola ont soulevé beaucoup d'inquiétudes en Inde, non pas sur des questions de concurrence déloyale pour les taxis, mais sur la sécurité des femmes après le viol d'une passagère par un chauffeur Uber. Le ministère des Transports Routiers s'est saisi du dossier. Il demande à ces sociétés d'obtenir des permis auprès des administrations et de prendre plusieurs mesures pour améliorer la sécurité des femmes.

Le ministère fédéral des transports routiers demande aux entreprises qui mettent en contact des passagers avec des conducteurs via des appli comme Uber ou Ola, d'obtenir des licences auprès des administrations du pays. Sa nouvelle ligne directrice conseille également que les véhicules soient équipés d'un bouton d'urgence, tout comme l'application, afin que les clients puissent facilement appeler la police en cas de problème.

Les entreprises de VTC doivent également effectuer un contrôle des antécédents plus approfondis des chauffeurs. Le ministère ajoute qu'ils doivent "être de bonne moralité". Cette mesure vise surtout à améliorer la sécurité des passagères. En effet, une femme à Delhi avait été violée en décembre dernier par son chauffeur Uber,un homme qui avait des antécédents,

Amit Jain, président d'Uber India a estimé que "la nouvelle directive est un pas significatif vers la bonne direction".