L’offre de vols entre la France et la Chine va être boostée: 126 vols/semaine de plus

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Les voyageurs d'affaires vont voir l'offre de vols entre la France et la Chine augmenter au cours des prochaines années. Les deux pays ont conclu le 31 mars et le publient aujourd'hui un accord visant à actualiser le cadre de leurs relations aériennes. Il prévoit entre autres une hausse des fréquences hebdomadaires. L’UAF souligne l’intérêt de cette opération pour le développement économique de la France et de ses territoires.

Le nouvel accord conclu entre la France et la Chine établit que les droits de trafic seront progressivement portés de 50 à 126 fréquences hebdomadaires par pavillon d'ici 2020. Un accent particulier est mis dans le nouvel accord sur le développement de liaisons entre les grandes villes de province chinoises et Paris, ou encore entre les principales villes chinoises et les régions françaises.

L'Union des Aéroports Français se félicite de ce nouveau dispositif. Elle explique "Depuis décembre 2015, le pavillon chinois était en effet au maximum des fréquences autorisées par le précédent accord datant de 2011 (soit 50 fréquences). Ce gel forcé des droits de trafic avait eu pour la France des conséquences négatives. Ces 12 derniers mois, plusieurs des concurrents touristiques européens de la France avaient pu ouvrir des liaisons régulières directes avec la Chine".

Elle ajoute "Des analyses économiques mettent clairement en évidence la corrélation entre la connectivité d’un territoire et son développement économique. Une augmentation de 10% de connectivité représente un gain de 0,5% de PIB. Or, selon l’indice de connectivité élaboré par l’Association des aéroports européens (ACI Europe), en 2016, la France se place seulement en 4ème position en Europe, après l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne" . Elle estime que "La France doit combler son retard, préjudiciable aux économies de ses territoires. Et l’accroissement de la connectivité aérienne de la France passe incontestablement par l’ouverture de nouvelles liaisons directes hors Union européenne à partir et à destination des aéroports français".

Lors des 2 années précédant le gel des droits de trafic en 2015, les compagnies chinoises avaient ouvert 18 fréquences sur Paris.

Jean-Michel Vernhes, Président de l’UAF, estime que "Les pouvoirs publics français ont pleinement reconnu, à l’occasion de ces négociations, l’importance de la connectivité aérienne dans le développement économique et social de nos territoires. C’est un bond en avant pour la connectivité de la France qui accuse un réel retard face à ses principaux concurrents européens. Il est désormais urgent que la commission européenne conclue au plus tôt les négociations des droits de trafic entre l’Union européenne d’une part, la Turquie, le Qatar et l’ASEAN d’autre part. Il en va du dynamisme économique de notre pays".