L'oubli d 'une trentaine de vis à l'issue de la maintenance d'un Airbus en Chine, par Taeco, fait réagir la CGT qui s'est fendu d'un communiqué pour contester le choix de la compagnie. Le syndicat précise que "La direction Air France, en réponse à un conflit social important à la Maintenance durant l’été, a décidé sans prévenir l’instance CE d’externaliser une grande partie de son entretien avion vers l’étranger. Le CE Industriel a d’ailleurs voté à la majorité le lancement d’une procédure juridique pour délit d’entrave".
Présentée comme une simple manœuvre de diversion pour contrer le mouvement de grève des salariés la CGT précise dans son texte que "Contre toute logique financière, la direction a ainsi payé ce conflit deux fois. La première en payant des salariés Air France sans leur fournir de travail, la seconde en payant des visites avions à l’étranger, parfois plus cher que les prix du marché en raison d’une recherche urgente d’opérateurs disponibles extrêmement rapidement. L’urgence a un coût, l’urgence sociale également…". Des propos largement démentis en interne où l'on précise que "Ce type de maintenance à l'étranger est une réalité appliquée par toutes les compagnies aériennes du monde que ce soit British Airways ou la Lufthansa". Et, sans doute pour effrayer, le syndicat dénonce sans rien prouver, ce qui est plus dangereux que "Plusieurs éléments, dont certains ne sont pas parvenus aux oreilles de la presse, nous permettent d’affirmer que l’externalisation de notre entretien aura un impact sur la sécurité des vols".
