Au nombreux détracteurs de la taxe carbone, Bruxelles avait répondu que les pays ayant en place un système similaire chez eux verraient leurs compagnies aériennes exemptées de la surcharge dans le ciel européen. La Chine, grande opposante au système d'échange de quotas de CO2, semble vouloir saisir cette opportunité.
Le gouvernement a révélé à l’agence officielle Chine Nouvelle en début de semaine que les recettes de la taxe passagers des vols internationaux allaient maintenant être investies dans la réduction des émissions de CO2 du secteur aérien. Ce tour de passe-passe financier se ferait sans augmentation de la surcharge ont précisé les autorités. L’Union Européenne a indiqué ne pas avoir assez d’éléments pour s’exprimer sur le sujet pour le moment. Mais elle se prépare à étudier le projet chinois pour déterminer s’il s’agit réellement d’une «mesure équivalente» pouvant entraîner l’exonération de la surcharge tant décriée pour les transporteurs de l’empire du Milieu.
