La Commission européenne maintient le principe d’un ciel unique

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Selon la Commission européenne, "il ne saurait y avoir de marché unique sans un ciel unique européen". Alors que les syndicats des contrôleurs aériens viennent de manifester contre cette idée d'un ciel unique, l'Europe persiste et signe. L'avenir économique de l'Europe passera par une réorganisation de la gestion de l'espace aérien.

La Commission européenne maintient le principe d'un ciel unique
Dans un long communiqué, le Comité économique et social européen (CESE) précise que "Cela fait bien trop longtemps que le ciel unique européen reste à la traîne. Et de détailler "Bien que le paquet législatif relatif au ciel unique européen ait été adopté depuis presque dix ans, il n'est toujours pas pleinement appliqué. Les projets pour créer un espace aérien unique ont abouti à une impasse, car des petits groupes d'intérêt qui tirent profit du transport aérien les ont accaparés". Pour le CESE, la non-application de ce paquet législatif a provoqué des pertes de 3,7 milliards d'euros du fait des inefficacités, entraîné moult millions de minutes de retard, causé des rejets supplémentaires de CO2 dans l'atmosphère et accru les prix pour les passagers. Le CESE appuie une mise en œuvre substantielle et en temps voulu du Ciel unique européen en prévoyant des sanctions en cas de non-conformité, la séparation des services auxiliaires de gestion du trafic aérien en les ouvrant à une plus grande concurrence et aux forces du marché et une participation accrue des utilisateurs de l'espace aérien. Concrètement, face aux oppositions le CESE propose d'élargir les discussions en rassemblant autour de la table l'ensemble des acteurs concernés, y compris les syndicats européens du transport aérien.