La Corée du Sud menace de fermer ses low-cost

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La Corée du Sud avait décidé de contrôler toutes ses low-cost début janvier après un incident d'étanchéité des portes sur un vol de Jin Air. Le ministère est peu satisfait des conclusions des investigations. Il menace de leur retirer les autorisations d'opérer si elles n'améliorent pas leur sécurité. Il a également pris des sanctions à l'encontre de Jin Air et d'une de ses consœurs.

La Corée du Sud s'est penchée sur les archives de maintenances ainsi que les procédures de vol des 6 compagnies à bas coût recensées dans le pays. Le ministère des Transports a indiqué le 28 janvier que les low-cost investissaient de manière "inadéquate" dans la sécurité en raison de la croissance de trafic enregistrée ces dix dernières années.
Si elles ne prennent pas de mesures rapidement, elles pourraient faire face à de grosses difficultés. "Les compagnies qui n'assurent pas la sécurité des passagers (...) risquent la fermeture, via l'annulation de leur autorisation d'opérer", a expliqué le ministère dans un communiqué.

En outre, les autorités ont décidé de suspendre pendant 7 jours les activités de Jin Air et celles de Jeju Air. Ce transporteur avait également rencontré un problème en vol en décembre. L'un de ses avions a décroché de 3000m à cause d'un problème du système de compression d'air de la cabine. Les deux compagnies devront également payer une amende de 600 millions de wons (458.000 euros). Les pilotes et le personnel au sol affectés aux deux vols concernés vont pour leur part être suspendus pendant 30 jours. Il leur est reproché de ne pas avoir suivi les procédures de sécurité de base.