La FNAUT craint un effet pervers «iDbus Paris-Lyon»

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S’il y a peu de chance de voir un voyageur d’affaires sur la ligne Paris-Lyon d’iDbus, cette nouvelle offre interpelle la profession, les passagers et la rédaction. PAT, notre spécialiste, a même pris sa plume pour expliquer les coulisses de la stratégie de la SNCF. La Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (FNAUT) a également écrit. Dans un communiqué du 24 janvier 2013, elle craint que ces bus aient «un effet pervers sur l’offre ferroviaire à bas coût».

La FNAUT craint un effet pervers «iDbus Paris-Lyon»
La SNCF a annoncé le 23 janvier 2013 l’ouverture d’une ligne iDbus reliant Paris à Lyon pour moins de 30 €. Face à cette annonce, la FNAUT explique craindre que «la SNCF cherche trop facilement à remplacer par des iDbus certains services ferroviaires Intercités, voire à réduire ses offres à bas prix sur le TGV, car les marchés concernés ne sont pas les mêmes».
La Fédération indique également qu’elle souhaite que la SNCF «consacre le même effort d’innovation et de recherche de qualité de service aux trains Intercités qu’à iDbus et qu’elle mette en place au plus vite une offre alternative à bas coût» :
- un minimum de services ferroviaires Intercités, parallèlement aux lignes à grande vitesse, aux tarifs plus accessibles que le TGV ;
- une offre TGV low cost étendue à l'ensemble des lignes à grande vitesse ;
«Sur les itinéraires où il est disponible, le train classique peut et doit être valorisé par des initiatives techniques (matériel moderne, aisément accessible), organisationnelles (trains à tranches multiples, personnel polyvalent) et commerciales (fréquences, services à bord, tarification simple et attractive)», conclut l'organisation