La Gouvernance du système ferroviaire inquiète

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L’Europe est entrain de déterminer les nouvelles règles de libéralisation du service ferroviaire. A Bruxelles, le projet divise. Certains craignent que l’ouverture des marchés n'entraîne une désorganisation. Ainsi l'Union des Transports Publics et Ferroviaires souhaite aussi des modifications dans les règles déjà prévues et réclame une évolution progressive avec, pour chaque étape définie, un calendrier et des objectifs.

Lors de la séance du 14 novembre 2012, les députés européens se sont réunis pour discuter de l’avenir des rails de l’Europe. Si cette ouverture des marchés ne va pas assez loin pour les uns, d'autres députés craignent qu'elle provoque une désorganisation du rail, au détriment de la qualité du service et des conditions de travail. Une peur que partage l'Union des Transports Publics et Ferroviaires qui représente les entreprises ferroviaires présentes en France aussi bien dans le transport de voyageurs que le transport de marchandises. Dans un communiqué, elle rappelle que la concurrence est sévère entre les modes de déplacements, particulièrement entre le transport ferroviaire et routier. Pour le syndicat la gouvernance du système ferroviaire constitue un élément fondamental pour le développement, voire la survie même du transport ferroviaire en France et mérite d’être améliorer en profondeur. S’agissant du fonctionnement du système ferroviaire, le syndicat demande une double unification : le regroupement de la conception et de l’exécution des travaux d’infrastructure (entretien du réseau, développement et renouvellement) d’une part, et celui de la conception et de la gestion des circulations, d’autre part. Selon lui, seuls ces rapprochements permettront de restreindre les dysfonctionnements constatés et d’optimiser le système.