La LGV Bordeaux-Toulouse attendue pour 2024

342

Les voyageurs d’affaires pourront profiter de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse en 2024. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a présenté le 23 octobre 2013 le tracé et le programme de la future liaison. Il a également annoncé l’ouverture d’une voie vers l’Espagne d’ici 20 ans, avec la création d’un premier tronçon entre Bordeaux et Dax pour 2027.

La LGV Bordeaux-Toulouse attendue pour 2024
Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a arrêté le tracé définitif et défini un schéma de réalisation du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO). La première phase du projet comprendra deux lignes nouvelles. La LGV Bordeaux-Toulouse d’un coup de 5,9 milliards d’euros sera mise en service à l'horizon 2024. La ville rose sera alors à 3h10 de Paris, soit un gain de temps supplémentaire d'une heure qui s'ajouteront aux 50 minutes gagnées par la mise en place de la LGV Tours-Bordeaux attendu pour 2017.
La seconde liaison reliera Bordeaux à Dax à l'horizon 2027. Bayonne sera alors à 3h25 de la capitale, soit 20 min de moins. L’enveloppe de ces travaux est de 3,2 milliards d'euros. Cette première phase fera l'objet d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique au premier semestre 2014.
Le deuxième volet du projet développera une ligne entre Dax et la frontière espagnole avec l'objectif d'une mise en service au plus tard en 2032. «La seconde phase présente un intérêt certain dans le cadre du développement du réseau trans-européen de transport et des échanges avec la péninsule ibérique le long de la façade atlantique, à l'horizon de saturation de la ligne existante» précise le communiqué. Il ajoute «Elle fera l'objet d'un approfondissement des études, notamment dans les secteurs à forts enjeux environnementaux, pour une présentation du projet à une enquête d'utilité publique ultérieure».
Le ministre des Transports a précisé que «le gouvernement a défini une nouvelle politique responsable des infrastructures, capable de répondre aux besoins de mobilité quotidienne des Français mais également de ne pas tourner le dos à la grande vitesse» et précise «La priorité doit être donnée à l’amélioration durable des réseaux existants afin d’assurer une meilleure qualité de service, de régularité et de confort pour les usagers. Pour autant, les grands projets se poursuivent parallèlement dans le cadre d’une programmation réaliste et soutenable d’un point de vue financier» de «30 milliards d’euros de grands travaux d’ici 2030».