La LGV Lyon-Turin fait face à des opposants en Italie

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L’aéroport de Notre-dame-des-Landes n’est pas le seul projet à avoir des détracteurs. Plus de 80 000 personnes selon les organisateurs se sont réunis, le 23 mars 2013, dans le Val de Suse, au nord-ouest de l'Italie pour s’opposer au projet de ligne grande vitesse (LGV) Lyon-Turin. Les manifestants dont 200 Français reprochent à l’infrastructure d’être néfaste pour l'environnement et trop coûteuse

La LGV Lyon-Turin fait face à des opposants en Italie
La future LGV Lyon-Turin attendue pour 2028-2029 permettra de mettre Paris à quatre heures de la ville italienne, soit 3 heures de moins qu’actuellement. Elle devrait également supprimer 1 million de camions sur les routes. Mais ce projet a de nombreux détracteurs dont des élus italiens qui ont, pour la première fois, manifestés le 23 mars 2013. Il y avait par exemple de nombreux représentant du Mouvement cinq étoiles (M5S) qui a fait une percée importante grâce aux votes contestataires lors des dernières législatives italiennes fin février. Le sénateur M5S Marco Schibone a profité de cette manifestation pour indiquer que son groupe parlementaire fera prochainement une «proposition de loi visant à annuler l'accord international signé par la France et l'Italie en 2001» sur le dossier de la LGV. «Nous voulons aussi une commission d'enquête pour évaluer les dépenses», a-t-il ajouté selon l’AFP.