La LGV rame en Midi-Pyrénées

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Le financement de la ligne LGV Tours-Bordeaux avance, même à reculons, en région Midi-Pyrénées. Les élus ont signé lundi la convention qui les associe au financement de la ligne à grande vitesse, mais ils se montrent inquiets, et imposent leurs conditions au vote des financements. Certains doutent même que le projet voit le jour.

Certaines collectivités territoriales on brillé par leur absence, ce 11 mars, à l’occasion du vote de la convention. Elles illustraient un sentiment de doute apparemment répandu, puisque différents élus ont fait part de leur pessimisme, à l’image de Pierre Izard, président du Conseil général de Haute-Garonne. Seulement 80% des financements attendus ont été réunis, et les collectivités ne verseront dans un premier temps que 70% de leur contribution à la LGV, puis la totalité quand les travaux auront effectivement débuté. Les collectivités concernées doivent verser 280 millions d'euros, sur un projet global de 6,7 milliards d’euros. La nouvelle liaison mettrait Paris à environ deux heures de Bordeaux , puis 3 heures de Toulouse à l'horizon 2020.