A peine la situation politique en voie de stabilisation et voilà que les compagnies européennes qui flairent les bonnes affaires regardent du côté de Tripoli pour reprendre leur vol régulier. A la clé un trafic "affaire" important associé, de fait, à un fort regain d'intérêt commercial pour les entreprises européennes.
Lufthansa, Air France ou British se sont déjà positionnés pour répondre aux besoins dès que les conditions de sécurité vont le permettre à nouveau. Les compagnies du Golfe se disent prêtes à rétablir très rapidement des vols et se proposent même de se fixer une date : entre le 22 et le 26 septembre. Mais si la volonté de reconstruction est forte, du côté des experts, la prudence est de mise. Pour Paul Marsé, expert en sécurité, la légalisation d'un gouvernement provisoire, capable de signer des contrats qui engagent le pays n'est pas encore une réalité. Enfin, la sécurité physique même du voyageur n'est pas totalement garantie même si à priori le fort attachement des libyens à l'aide française pendant le conflit donne un petit avantage aux entreprises hexagonales.
