La crue historique de la Seine en 1910 avait inondé 50 % du réseau de la RATP. Pour éviter un tel scénario, l’entreprise de transports en commun a mis en place plusieurs dispositifs pour faire face à la montée des eaux du fleuve à Paris.
La RATP a mené un exercice grandeur nature de protection contre les crues de la Seine, le mardi 29 janvier 2013. Par exemple, des barrières en inox inclinées à 45 degrés ont été placées devant la Maison de la RATP. Le siège social, proche du fleuve, est important car il accueillerait la cellule de crise de l’entreprise en cas d’une montée des eaux importante. Selon les estimations de la RATP, 140 km sur les 250 km de son réseau sont inondables. «Il y a 70 stations qu'il faudrait protéger», explique à l’AFP Eric Dyèvre, directeur du département gestion des infrastructures.
Pour faire face aux inondations, la RATP a mis en place des dispositifs permanents (pompes, stations d'épuisement). Mais elle a également stocké de matériels en région parisienne comme 273 bétonnières, 271 brouettes, 70.000 parpaings…
«Un dispositif qui a un coût: l'ensemble des stocks que nous avons représente une valeur comptable de 6 millions d'euros», estime Eric Dyèvre. Une somme importante mais moins que la facture en cas de dégâts : «En cas de crue, on estime entre 2 et 5 milliards d'euros les risques financiers pour la RATP» ajoute-t-il.
Pour faire face aux inondations, la RATP a mis en place des dispositifs permanents (pompes, stations d'épuisement). Mais elle a également stocké de matériels en région parisienne comme 273 bétonnières, 271 brouettes, 70.000 parpaings…
«Un dispositif qui a un coût: l'ensemble des stocks que nous avons représente une valeur comptable de 6 millions d'euros», estime Eric Dyèvre. Une somme importante mais moins que la facture en cas de dégâts : «En cas de crue, on estime entre 2 et 5 milliards d'euros les risques financiers pour la RATP» ajoute-t-il.
