Lassée par le déficit chronique de ses lignes Paris-Genève et Paris-Barcelone, la SNCF voudrait obtenir une ristourne sur les péages ferroviaires afin de redresser cette situation. Selon Les Echos, la compagnie pourrait supprimer des trains si elle n'obtient pas gain de cause auprès des gestionnaires d'infrastructures concernés.
La SNCF envisagerait de réduire son offre sur les deux lignes déficitaires Paris-Genève et Paris-Barcelone. Derrière cette possible mesure se cache un bras de fer avec les gestionnaires d'infrastructures de ces axes.
Selon Les Echos, la SNCF va prochainement les contacter pour obtenir une réduction sur les tarifs des péages ferroviaires. Et, elle serait prête à réduire son offre sur ces axes s'ils ne trouvent pas un terrain d'entente. L'entreprise compte sur cette ristourne pour réduire les pertes enregistrées depuis plusieurs années sur les deux liaisons fortement concurrencées par l'aérien.
La SNCF a déjà plusieurs fois fait le choix de réduire les services sur ses axes déficitaires. L'offre de trajets TGV sur le marché domestique a, en effet, reculé de 10% depuis cinq ans. Mais jusqu'à présent, ces mesures étaient surtout appliquées sur les lignes province – province.
Le journal économique précise toutefois que "les probabilités pour que la SNCF mette à exécution sa menace de réduction des horaires sont assez faibles, car la compagnie publique devra composer avec les compagnies partenaires, ainsi qu'avec le gouvernement, pour qui ces lignes ont une forte valeur symbolique", ajoutant ensuite "Mais elle envoie tout de même un signal fort sur le fait que les péages qu'elle doit acquitter ne sont, selon elle, plus soutenables".
Selon Les Echos, la SNCF va prochainement les contacter pour obtenir une réduction sur les tarifs des péages ferroviaires. Et, elle serait prête à réduire son offre sur ces axes s'ils ne trouvent pas un terrain d'entente. L'entreprise compte sur cette ristourne pour réduire les pertes enregistrées depuis plusieurs années sur les deux liaisons fortement concurrencées par l'aérien.
La SNCF a déjà plusieurs fois fait le choix de réduire les services sur ses axes déficitaires. L'offre de trajets TGV sur le marché domestique a, en effet, reculé de 10% depuis cinq ans. Mais jusqu'à présent, ces mesures étaient surtout appliquées sur les lignes province – province.
Le journal économique précise toutefois que "les probabilités pour que la SNCF mette à exécution sa menace de réduction des horaires sont assez faibles, car la compagnie publique devra composer avec les compagnies partenaires, ainsi qu'avec le gouvernement, pour qui ces lignes ont une forte valeur symbolique", ajoutant ensuite "Mais elle envoie tout de même un signal fort sur le fait que les péages qu'elle doit acquitter ne sont, selon elle, plus soutenables".
