La SNCF tire la sonnette d’alarme

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La SNCF entre dans une nouvelle phase de lutte contre l’utilisation abusive des signaux d’alarme sur le réseau Transilien. La ligne J reliant Mantes-la-Jolie et la gare Saint-Lazare serait la plus touchées, et les voyageurs scolaires sont montrés du doigt. Outre les mesures répressives initiées ces dernières années, la SNCF passe désormais à la communication.

La SNCF tire la sonnette d’alarme
Près de 95% des signaux d’alarme tirés en France et en Ile-de-France n’ont pas de raison valable, selon le communiqué publié mardi 1er mars par la SNCF, qui souligne qu’un signal d’alarme, «C’est en général 10 minutes de retard pour le train concerné, et un effet « boule de neige » potentiel pour les trains qui le suivent». Lassée, la compagnie entend passer de la répression à la sensibilisation – les deux domaines n’étant pas incompatibles, s’entend…
Depuis le mois de février, la SNCF a donc initié une campagne de communication, sur le thème « L’abus du signal d’alarme nuit à la régularité des trains ». Affiches dans les gares, distribution de tracts et de cartes postales thématiques sont destinées à sensibiliser le public, en particulier les plus jeunes, aux conséquences d’une alarme injustifiée. La SNCF rappelle également au passage qu'un "nouveau délit prévoit que lorsque l’usage abusif du signal d’alarme est accompli dans l’intention clairement établie de troubler ou entraver la marche des trains, l’auteur peut être puni de 6 mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende". D'où l'équation : si un voyageur averti en vaut deux, combien pour un passager puni ?