La SNCF travaille sur l’énergie et l’environnement des gares

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Alors que la hausse des matières énergétiques deviennent préoccupantes pour les exploitants de services publics, la SNCF veut désormais réduire ses dépenses en engageant un vaste programme de recherche qui devrait conduire à une meilleure maitrise de la consommation électrique dans les gares.

Bernard Emsellem, Directeur Général Délégué Écomobilité de la SNCF et Sylvie Faucheux, Présidente de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, ont signé mardi 1er mars une déclaration d’engagement partenarial de recherche innovation. Après l’intégration des normes «Haute Qualité Environnementale» (HQE) et «Bâtiment Basse Consommation» (BBC) dans leur conception, c’est le nouvel horizon pour les gares du futur : l’intégration de «smart grids», c’est-à-dire de réseaux électriques intelligents, capables d’optimiser en temps réel les besoins en énergie. Un «cerveau» informatique et des capteurs adaptent l’approvisionnement électrique en fonction des sollicitations réelles et des différentes fonctions de la gare : éclairage, affichages, climatisation, automates, etc. ainsi que des énergies disponibles.

Le programme de recherche consiste dans un premier temps à modéliser la consommation énergétique des gares. Deux sites pilotes, dont le pôle francilien de Lieusaint-Moissy-Cramayel (77), constitueront de véritables démonstrateurs sur lesquels seront testées notamment des innovations de production locale d’énergie : panneaux photovoltaïques, micro-éoliennes, production d’eau chaude solaire, système bioclimatique de climatisation… Il s’agira d’évaluer ensuite le caractère transférable de ces solutions sur les différentes gares et au final de proposer des bâtiments à énergie positive à développer au sein d’écoquartiers.