La compagnie TAP intéresse le Brésil

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En 2012, le Portugal a du renoncer, faute d'acheteur, à vendre ses parts dans la compagnie TAP. La privatisation suscite aujourd'hui de l'intérêt de la part d'acheteurs lusophones venant du Brésil. Un projet qui pourrait revenir sur la table l'an prochain.

La compagnie TAP intéresse le Brésil
Lors d’une visite officielle à Lisbonne, le 7 octobre 2013, le vice-président du Brésil Michel Temer a confié que plusieurs groupes brésiliens envisageraient de racheter TAP. «Il n'est pas improbable que le Brésil manifeste son intérêt par le biais des compagnies aériennes mais aussi par les fonds de pension», a-t-il expliqué à l'agence Lusa. Mais pour le moment, les prétendants doivent patienter. Le Portugal a reporté la privatisation de la compagnie aérienne en difficulté lorsqu’en décembre dernier, le seul candidat en lice n’a pas apporté de garanties bancaires suffisantes. Et les propos du vice président brésilien n’ont pas décidé le gouvernement à reprendre le processus. Le secrétaire d’État aux Transports, Sergio Monteiro a indiqué que la privatisation serait lancée en 2014 «quand nous serons sûrs d'avoir plus d'un concurrent (...). Idéalement trois ou quatre».
Au premier semestre 2013, le transporteur portugais présentait une perte de 111 millions d’euros mais espérait tout de même parvenir «à dégager un résultat positif à la fin de l'année».