Les voyageurs d’affaires en déplacement sur Paris dans les semaines à venir chercheront en vain une Autolib. Le service d’autopartage de la capitale lancé en octobre ne disparaît pas faute de succès… il doit changer de nom sur décision de justice
Contrairement au tribunal de grande instance de Paris en mars 2011, la cour d'appel a donné raison à Europcar, propriétaire de la marque Autoliberté, qui avait porté plainte contre la ville de Paris en décembre 2009 pour contrefaçon et concurrence déloyale. La justice a donc interdit à la municipalité d’utiliser la marque Autolib’. Elle a un mois à compter de la signification de l'arrêt pour se mettre en conformité. La mairie de Paris a décidé de se pourvoir en cassation mais la procédure n’étant pas suspensive, elle doit immédiatement changer le nom de son service d’autopartage.
