L'entrée d'un nouvel appareil dans la flotte d'une compagnie aérienne, c'est un événement. Nous vous avons fait partager l'arrivée du B787-900 dans celle d'Air France et l'enthousiasme de la compagnie a manifestement été partagé puisque les places vendues pour les "boucles" imaginées par Air France ont été vendues, vite fait - bien fait, en quelques heures. Mais il y a aussi les déçus du voyage, comme Yann. Démonstration.
Ayant eu l’occasion d’essayer le 787-900, Je vous livre ici mes impressions de voyageur en vous présentant les côtés positifs mais également négatifs de l’appareil et, disons-le clairement, malgré son nom, le Dreamliner ne m’a guère convaincu. Pire, je me dis qu’il va maintenant falloir vivre avec cette génération d’appareil pendant les 25/30 prochaines années… Et franchement, ce n'est pas très réjouissant !
Le premier problème que je lui reproche, c'est le bruit qui est relativement surprenant pour un appareil de cette génération. Parcouru de long en large, il semble que les meilleures places soient, dans le 787-900, aux alentours des rangs 35/40. L’endroit le pire est, quant à lui, en Premium ! (juste au niveau des moteurs. Là, mieux vaut s’équiper d’un casque à réduction de bruit).
Le système d’occultation des hublots est génial mais il est commandé par un sélecteur (poussoirs recouverts d’une membrane plastifiée) qui fait réagir le hublot après un temps certain. Je ne donne donc pas plus de deux mois avant que certains passagers excités ne mettent le système en vrac. Quant à la taille des hublots, elle est effectivement plus importante mais, dans la configuration essayée, s’est avérée inintéressante car les hublots arrivent au niveau des dossiers des sièges. Les montants sont, quant à eux, au niveau du passager. Dernier point négatif : la taille des coffres à bagages qui est bien trop petite pour répondre à la configuration de la classe économique.
Le premier problème que je lui reproche, c'est le bruit qui est relativement surprenant pour un appareil de cette génération. Parcouru de long en large, il semble que les meilleures places soient, dans le 787-900, aux alentours des rangs 35/40. L’endroit le pire est, quant à lui, en Premium ! (juste au niveau des moteurs. Là, mieux vaut s’équiper d’un casque à réduction de bruit).
Le système d’occultation des hublots est génial mais il est commandé par un sélecteur (poussoirs recouverts d’une membrane plastifiée) qui fait réagir le hublot après un temps certain. Je ne donne donc pas plus de deux mois avant que certains passagers excités ne mettent le système en vrac. Quant à la taille des hublots, elle est effectivement plus importante mais, dans la configuration essayée, s’est avérée inintéressante car les hublots arrivent au niveau des dossiers des sièges. Les montants sont, quant à eux, au niveau du passager. Dernier point négatif : la taille des coffres à bagages qui est bien trop petite pour répondre à la configuration de la classe économique.
Parlons maintenant des points positifs, majoritairement apportés par la configuration réellement confortable du 787-900 d’Air France. Côté classe économique, le très large écran offre des informations et des programmes nombreux. La qualité d’image est au rendez-vous (par contre, il manque les caméras de vision. C’est dommage). Prises 110/240v disponibles (2 pour 3 sièges) et prise USB sur chacun des écrans. Bonne inclinaison du siège et confort excellent. Seul bémol : l’écran ne s’incline pas et quand le passager de devant baisse son siège, mieux vaux faire de même. La configuration 3/3/3 est réellement dense mais adaptée à un vol moyen-courrier.
Côté premium, l’ensemble est élégant et confortable. Tout est bien pensé. La Business est quant à elle magnifique, mais la configuration en épis ne permet pas de travailler à deux. A croire que les passagers ne volent qu’en « solo » (dommage pour les couples…). Notons toutefois que cette configuration en épis n’est pas propre à Air France mais constitue bien la configuration à la mode proposée par les constructeurs et adoptée par bon nombre de compagnies.
En conclusion, malgré le confort, la qualité de l’air de la cabine (mieux pressurisée et humidité mieux contrôlée) et l’élégance de la configuration testée, le bruit de cet appareil me fait penser qu’il est plus adapté à un vol court/moyen-courrier qu’à un vol long-courrier. Pour ma part, je veillerai à bien choisir l’appareil en fonction de la distance.
Prochaine étape : comparer le 787-900 à son rival l’A350 et à en croire le feedback de mes collègues, il n’y a pas photo, l’A350 est bien plus en phase avec son temps. Affaire à suivre...
Yann Le Goff,
Acheteur
Côté premium, l’ensemble est élégant et confortable. Tout est bien pensé. La Business est quant à elle magnifique, mais la configuration en épis ne permet pas de travailler à deux. A croire que les passagers ne volent qu’en « solo » (dommage pour les couples…). Notons toutefois que cette configuration en épis n’est pas propre à Air France mais constitue bien la configuration à la mode proposée par les constructeurs et adoptée par bon nombre de compagnies.
En conclusion, malgré le confort, la qualité de l’air de la cabine (mieux pressurisée et humidité mieux contrôlée) et l’élégance de la configuration testée, le bruit de cet appareil me fait penser qu’il est plus adapté à un vol court/moyen-courrier qu’à un vol long-courrier. Pour ma part, je veillerai à bien choisir l’appareil en fonction de la distance.
Prochaine étape : comparer le 787-900 à son rival l’A350 et à en croire le feedback de mes collègues, il n’y a pas photo, l’A350 est bien plus en phase avec son temps. Affaire à suivre...
Yann Le Goff,
Acheteur
Un 787 en moins de deux minutes
