Le Décret Trump est « un exercice légal de l’autorité du Président », affirme l’administration US

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Suspens pour le Muslim Ban, qui reste gelé au moins jusqu’à mercredi car la Cour d’appel fédérale de San Francisco ne semble pas pressée d’examiner le dossier. C’est ce mardi, lors d’une audience fixée à 15 heures à San Francisco (00h heure française) que les deux parties exposeront oralement leurs positions. L’administration, dans ses arguments […]

Suspens pour le Muslim Ban, qui reste gelé au moins jusqu'à mercredi car la Cour d'appel fédérale de San Francisco ne semble pas pressée d'examiner le dossier. C'est ce mardi, lors d'une audience fixée à 15 heures à San Francisco (00h heure française) que les deux parties exposeront oralement leurs positions. L'administration, dans ses arguments déposés hier auprès de la Cour, estime que le décret Trump contre l'immigration est un "exercice légal de l'autorité du Président".
Vendredi, le juge (Républicain) de Washington qui avait bloqué le Décret l'estimait au contraire "d'une portée très excessive". Et 97 entreprises de la Silicon Valley ont apporté de l'eau à son moulin en déposant devant la Cour d'appel une requête en justice qui accuse le décret du président américain d’avoir pour conséquences "d’infliger des dommages importants au commerce américain, à l’innovation et à la croissance" du secteur des affaires. Sur une cinquantaine de pages, ce document accuse notamment le décret, en plus de nuire à l’économie du pays, d’être "trop imprécis et trop large", de "laisser une trop large place à l’arbitraire", et d’être "discriminant". Parmi les signataires se trouvent Facebook, Google, Microsoft et Twitter , mais aussi PayPal, dont le cofondateur est pourtant l’un des principaux soutiens de Donald Trump dans la Silicon Valley.

Pour l'heure, les voyageurs d'affaires en situation légale peuvent, quelle que soit leur origine et lieu de naissance ou passeport, atterrir aux Etats-Unis et les compagnies aériennes les prennent en charge.