En 2030, les voyageurs d’affaires pourront profiter de 200 km de rails et 72 nouvelles gares grâce au Grand Paris Express. Ce projet, dont l’objectif est de dé-saturer les transports en commun franciliens et améliorer la desserte de la grande couronne, permettra aux professionnels de se déplacer en Ile de France sans passage obligatoire par la capitale. Le Premier Ministre a présenté, le 6 mars 2013, les plans et l’échéancier de ce "Nouveau Grand Paris".
Le nouveau Grand Paris Express aura à terme 18 lignes (en comptant celles de la capitale). Les 4 nouveaux axes seront repérés par des chiffres, à l'exemple du métro parisien. La ligne 15 qui pourrait être un métro souterrain, sera une grande boucle autour de Paris passant entre autres par La Défense, Noisy-Champs ou encore Rosny-Bois-Perrier, Champigny Centre. Elle devrait accueillir environ 30 000 passagers par jour. Pour les trois autres lignes 16, 17 (qui passera entre autres par Le Bourget, Gonesse et Roissy) ou encore la 18 (qui reliera à terme Versailles à Orly), des solutions moins coûteuses sont envisagées comme un métro sur pneu, un tram-train, un métro aérien…
Jean-Marc Ayrault a expliqué le 6 mars 2013 que le «nouveau Grand Paris» est «d'une ambition sans précédent et il est financé». «Ce projet coûte en effet beaucoup plus cher que ce qui avait été annoncé par le gouvernement précédent : 29, 5 milliards au lieu de 20 milliards», a souligné le Premier Ministre. Le financement devrait être assuré en grande partie par l'intégralité de la taxe locale sur les bureaux qui sera intégralement versée à la Société du Grand Paris, désormais maître d'ouvrage de l'ensemble du Grand Paris Express. Cette formule lui permet, avec plus de 600 M€ de rentrées par an, de lever un emprunt conséquent dont la durée pourrait être allongée de 35 à 40-45 ans.
Les travaux devraient débuter en 2015 avec par exemple le premier tronçon de la ligne 15 entre Noisy-Champs et Pont-de-Sèvres. Le projet prévoit une mise en service de «toutes les lignes en 2030». «Les lignes seront lancées en parallèle, les tronçons s'enchaînant les uns aux autres de manière continue», a expliqué Jean-Marc Ayrault. Ainsi, à l’horizon 2020, la ligne 11 ira jusqu’à Rosny-Bois Perrier, la ligne 4 jusqu’à Bagneux et le métro en rocade 15 reliera Noisy-Champs au Pont-de-Sèvres. La ligne 18 Massy-Plateau de Saclay sera en travaux tout comme la ligne 16 Noisy-Champs-Le Bourget puis Gonesse. Pour 2025, Jean Marc Ayrault assure que «les trois quarts du réseau seront mis en service» et les «zones d'activité de Gonesse seront desservies», «le Pont-de-Sèvres sera relié à La Défense et la Seine-Saint-Denis irriguée par la rocade achevée de Pleyel à Rosny». Il ajoute ensuite que «Dans les années qui suivent, la jonction de la ligne 14 (au Sud) et de la ligne Saclay-Orly offrira un itinéraire alternatif au RER B pour accéder à l'aéroport, et le pôle d'emploi de Roissy sera relié à Gonesse et au Bourget».
Jean-Marc Ayrault a expliqué le 6 mars 2013 que le «nouveau Grand Paris» est «d'une ambition sans précédent et il est financé». «Ce projet coûte en effet beaucoup plus cher que ce qui avait été annoncé par le gouvernement précédent : 29, 5 milliards au lieu de 20 milliards», a souligné le Premier Ministre. Le financement devrait être assuré en grande partie par l'intégralité de la taxe locale sur les bureaux qui sera intégralement versée à la Société du Grand Paris, désormais maître d'ouvrage de l'ensemble du Grand Paris Express. Cette formule lui permet, avec plus de 600 M€ de rentrées par an, de lever un emprunt conséquent dont la durée pourrait être allongée de 35 à 40-45 ans.
Les travaux devraient débuter en 2015 avec par exemple le premier tronçon de la ligne 15 entre Noisy-Champs et Pont-de-Sèvres. Le projet prévoit une mise en service de «toutes les lignes en 2030». «Les lignes seront lancées en parallèle, les tronçons s'enchaînant les uns aux autres de manière continue», a expliqué Jean-Marc Ayrault. Ainsi, à l’horizon 2020, la ligne 11 ira jusqu’à Rosny-Bois Perrier, la ligne 4 jusqu’à Bagneux et le métro en rocade 15 reliera Noisy-Champs au Pont-de-Sèvres. La ligne 18 Massy-Plateau de Saclay sera en travaux tout comme la ligne 16 Noisy-Champs-Le Bourget puis Gonesse. Pour 2025, Jean Marc Ayrault assure que «les trois quarts du réseau seront mis en service» et les «zones d'activité de Gonesse seront desservies», «le Pont-de-Sèvres sera relié à La Défense et la Seine-Saint-Denis irriguée par la rocade achevée de Pleyel à Rosny». Il ajoute ensuite que «Dans les années qui suivent, la jonction de la ligne 14 (au Sud) et de la ligne Saclay-Orly offrira un itinéraire alternatif au RER B pour accéder à l'aéroport, et le pôle d'emploi de Roissy sera relié à Gonesse et au Bourget».
La liaison directe CDG Express reste... à l’étude
Le gouvernement le reconnaît : «L’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ne peut se satisfaire des liaisons qui le relient au centre de Paris, même en tenant compte de la réalisation de la branche du Grand Paris Express qui desservira Roissy». Une liaison directe dédiée avec le centre de la capitale, comme on peut en voir à Heathrow, Oslo, Stockholm, Hong Kong ou encore Tokyo, est un «élément indispensable à l’amélioration de l’attractivité de la région et du pays», est-il précisé dans le document. Mais il prévient : «le projet de liaison entre la gare de l’est et Roissy-Charles de Gaulle possède son modèle économique propre, et devra se financer par les recettes de ses utilisateurs et des passagers aériens, sans apport de subvention de l’État et des collectivités locales». Il ajoute qu’après avoir analysé le dossier, la SNCF, RFF, ADP et la RATP sont parvenues à la conclusion qu’ «elles n’étaient pas en mesure de mettre en œuvre conjointement ce projet». Le ministère en charge des Transports étudiera donc de nouveaux montages pour cette liaison en particulier avec RFF et ADP. «Le gouvernement décidera, avant l’été, du lancement d’une nouvelle procédure de consultation en tirant tous les enseignements», conclut le document.
Le gouvernement le reconnaît : «L’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ne peut se satisfaire des liaisons qui le relient au centre de Paris, même en tenant compte de la réalisation de la branche du Grand Paris Express qui desservira Roissy». Une liaison directe dédiée avec le centre de la capitale, comme on peut en voir à Heathrow, Oslo, Stockholm, Hong Kong ou encore Tokyo, est un «élément indispensable à l’amélioration de l’attractivité de la région et du pays», est-il précisé dans le document. Mais il prévient : «le projet de liaison entre la gare de l’est et Roissy-Charles de Gaulle possède son modèle économique propre, et devra se financer par les recettes de ses utilisateurs et des passagers aériens, sans apport de subvention de l’État et des collectivités locales». Il ajoute qu’après avoir analysé le dossier, la SNCF, RFF, ADP et la RATP sont parvenues à la conclusion qu’ «elles n’étaient pas en mesure de mettre en œuvre conjointement ce projet». Le ministère en charge des Transports étudiera donc de nouveaux montages pour cette liaison en particulier avec RFF et ADP. «Le gouvernement décidera, avant l’été, du lancement d’une nouvelle procédure de consultation en tirant tous les enseignements», conclut le document.