Le SNPL France Alpa a confirmé le 28 avril 2014 son appel à la grève du 3 au 30 mai. Le syndicat prévient que ses actions journalières pourraient provoquer des retards importants sur les vols.
Le SNPL France Alpa met ses menaces à exécution. Il appelle les pilotes de ligne à entamer un mouvement de grève qui durera du 3 au 30 mai. «Ce mouvement consistera en des arrêts de travail journaliers sur des plages horaires de quelques heures et provoquera des retards importants pour beaucoup de vols» prévient le syndicat. Il ajoute avoir privilégié cette forme de grève car elle permet «d’acheminer tous nos passagers même avec du retard. D’éventuelles annulations résulteraient uniquement de décisions économiques prises par les compagnies aériennes».
L’organisation réclame par le biais de cette grève :
- La mise en place d’un groupe de travail visant à abaisser le taux des taxes diverses qui pèsent lourdement sur le transport aérien français.
- L’abrogation de la loi Diard attentatoire au droit de grève ou a minima la correction de ses effets les plus pervers en particulier le remplacement des grévistes par des salariés exerçant habituellement leur activité dans d’autres pays d’Europe.
- L’ouverture de la négociation d’un accord de branche pour les pilotes de ligne.
- La facilitation du passage des contrôles de sûreté pour les personnels navigants.
«Le gouvernement peut très facilement satisfaire nos demandes s’il se décide enfin à se saisir du dossier. Nos propositions sont sur la table, nous attendons des réponses claires sur chaque sujet, à défaut, le conflit sera inéluctable», conclut le SNPL France Alpa dans son communiqué.
L’organisation réclame par le biais de cette grève :
- La mise en place d’un groupe de travail visant à abaisser le taux des taxes diverses qui pèsent lourdement sur le transport aérien français.
- L’abrogation de la loi Diard attentatoire au droit de grève ou a minima la correction de ses effets les plus pervers en particulier le remplacement des grévistes par des salariés exerçant habituellement leur activité dans d’autres pays d’Europe.
- L’ouverture de la négociation d’un accord de branche pour les pilotes de ligne.
- La facilitation du passage des contrôles de sûreté pour les personnels navigants.
«Le gouvernement peut très facilement satisfaire nos demandes s’il se décide enfin à se saisir du dossier. Nos propositions sont sur la table, nous attendons des réponses claires sur chaque sujet, à défaut, le conflit sera inéluctable», conclut le SNPL France Alpa dans son communiqué.
