Le Top 10 des incivilités des transports en commun franciliens

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Pour se déplacer dans Paris et sa région, les transports en commun restent ce qu’il y a de plus pratique et de plus économique. Mais une fois à l’intérieur de la rame ou du bus, le voyageur d’affaires ne peut qu’être d’accord avec Jean-Paul Sartre : «L’enfer, c’est les autres». Dans le cadre de sa promotion de sensibilisation à l'incivisme, la RATP révèle que 97 % des usagers interrogés ont été témoins d'au moins une incivilité durant leur trajet au cours des 30 derniers jours.

Le Top 10 des incivilités des transports en commun franciliens
La RATP a également demandé aux 1401 personnes sondées en avril 2012, la nature de ces mauvais comportements, permettant d’établir le Top 10 des incivilités dans les transports en commun d’Ile-de-France. La mauvaise habitude la plus répandue est un mal en effet très courant dans les lieux publics : parler fort au téléphone (86 %). Manifestement, cela est mal vécu par les autres voyageurs qui placent seulement après le fait de ne pas payer son billet et de sauter par dessus les tourniquets (83 %). Pour 80 %, il s'agit de laisser son journal sur un siège alors que les distributeurs de journaux gratuits soulignent que c'est au contraire fait pour partager sa lecture. Moins de polémique sur le quatrième geste peu respectueux, le fait de rentrer dans la rame ou le bus sans laisser descendre les autres voyageurs. Ce comportement a tout de même été observé en région parisienne par 78 % des interrogés. Les trois quarts des usagers sondés ont également reconnu avoir vu au moins une fois au cours des 30 derniers jours des personnes ne validant pas leur ticket ou pass navigo, et également ne se plaçant pas à droite sur un tapis roulant ou un escalator.
Manger à bord des trains ou des bus et passer un tourniquet en se collant à un autre voyageur sans lui demander son avis (73%), bousculer sans s'excuser en voulant rentrer ou sortir d'une rame ou d'un bus (71 %) et rester assis sur son strapontin en période d’affluence (69 %) complètent ce tableau peu flatteur des usagers des transports en commun franciliens.