Le chinois Taxify veut manger du VTC français

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Ne vous fiez pas au nom, ni à la consonance anglo-saxonne de la marque…Taxify est une nouvelle plate-forme de VTC qui va débarquer dans les rues de Paris ces prochains jours. Pour ce nouveau concurrent des taxis, qui lui emprunte indirectement son nom, le marché français est un eldorado. Principal concurrent visé : Uber.

Taxify est loin d'être une start-up dans le monde du transport de passagers. Lancée en 2013 en Estonie, l'offre a séduit aujourd'hui plus de 2,7 millions d'usagers dans 18 pays d'Europe et d'Afrique où ils sont présents. En Angleterre, l'entreprise a réussi à siphonner une partie des chauffeurs de VTC avec plus de 3000 d'entre eux qui se sont connectés et inscrits sur l'application. L'objectif est le même en France. Ses armes de séduction ? Un taux de commission largement inférieur à celui prélevé par Uber : de 10 à 20 % selon la nature de la course. Comme ils l'ont déjà fait dans d'autres pays, Taxify se déclare "un allié efficace des chauffeurs" et propose de les aider à financer leur véhicule ou leur smartphone.

Concrètement, l'offre est assez identique à celle que proposent déjà les VTC. Une plate-forme de réservation numérique qui permet d'être localisée et de pouvoir récupérer très rapidement un véhicule. Un système de facturation temps réel pour récupérer la note est disponible tout comme une offre spécialement destinée aux entreprises permet de rattacher un compte aux salariés de la société.

Le groupe chinois qui soutient l'initiative, Didi Chuxing, prédit que la France sera l'un de ses meilleurs marchés européens d'ici deux ans.