Brussels Airport a présenté son plan stratégique 2040, le jeudi 17 novembre 2016. Mais plusieurs voix se sont soulevées contre ce projet qui prévoit notamment un agrandissement de la piste. Le patron de la plate-forme a défendu le programme de développement et profite de l'occasion pour émettre ses propres critiques. Il estime que les amendes sur les normes de bruit voulues par la Région bruxelloise mettent en danger l'aéroport.
Manque de mesures et d'ambitions environnementales, procédures d'utilisation des pistes fantaisistes, rejet de l'agrandissement de la piste envisagé... les critiques contre le plan stratégique 2040 de Brussels Aiport sont nombreuses. Mais le patron de la plate-forme belge, Arnaud Feist, défend son projet "Dans beaucoup de pays, les gens applaudissent un plan stratégique. En Belgique non. Ici, tout ce qui touche à l'aéroport est tellement émotionnel que chaque décision pose problème. Cela me frustre".
En parallèle, il rappelle son opposition à la suppression des marges de tolérance dans les cas de dépassement des normes de bruits autorisées, mesure en vigueur à partir du 1er janvier 2017. Plusieurs compagnies aériennes ont déjà indiqué qu'elles quitteraient la piste si ce nouveau système d'amendes était appliqué. "Le gouvernement bruxellois tue l'aéroport à petit feu", estime Arnaud Feist. Il veut également que le gouvernement fédéral règle rapidement la question du survol de Bruxelles.
En parallèle, il rappelle son opposition à la suppression des marges de tolérance dans les cas de dépassement des normes de bruits autorisées, mesure en vigueur à partir du 1er janvier 2017. Plusieurs compagnies aériennes ont déjà indiqué qu'elles quitteraient la piste si ce nouveau système d'amendes était appliqué. "Le gouvernement bruxellois tue l'aéroport à petit feu", estime Arnaud Feist. Il veut également que le gouvernement fédéral règle rapidement la question du survol de Bruxelles.
