Le patron de Ryanair accepte d’être payé en chèvres grecques

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L’annonce des nouvelles routes estivales de Ryanair vers la Grèce a donné au controversé patron de la compagnie irlandaise l'occasion de plaisanter sur la crise. Quitte à choquer Athènes, il a assuré que si le pays quittait la zone euro, les passagers pourraient toujours payer leurs vols en chèvres des montagnes .

Le patron de Ryanair accepte d'être payé en chèvres grecques
Michael O’Leary, le patron de Ryanair jamais en manque de bons mots, a fait un nouveau coup d’éclat lors de l’annonce des nouvelles routes entre Leeds et la Grèce, vendredi 4 novembre. Interrogé sur la possibilité pour les Grecs de payer en drachme, si leur pays quittait la zone euro, il a répondu sans sourciller « Nous ne sommes pas fiers. Nous prenons toutes les devises, y compris les chèvres des montagnes». Aussi bien les journalistes grecs présents dans la salle que les autorités d’Athènes, mises au courant de la réponse, ont peu apprécié le trait d’esprit. Dans sa lancée, il a également affirmé que les nouvelles liaisons seraient un atout pour le pays. Si la dévaluation se confirme, elle entrainera un boom du tourisme. Ce marché deviendra alors plus important que jamais pour la Grèce. Mais, il ne s’est pas arrêté sur ces paroles presque apaisantes. Il a poursuivi « Les Grecs voulant fuir pourront s’envoler vers Leeds pour acheter des propriétés. Ils parlent tous la même langue dans les Yorkshire Dales»