La mauvaise gestion médiatique de l'expulsion violente du passager d'un vol overbooké a coûté le titre de Président du Conseil d’administration au patron de United. La compagnie américaine a indiqué le 21 avril 2017 que, contrairement au projet initial, Oscar Munoz n'ajouterait pas cette fonction à son CV. Il restera Directeur Général.
Oscar Munoz ne va pas prendre le titre de PDG d'United, contrairement à ce qui avait été prévu par l'entreprise. La compagnie américaine explique dans un document remis au gendarme de la Bourse américain, la SEC : "Le Conseil d’administration estime qu’avoir une séparation des rôles de Directeur général et de Président est la structure la mieux appropriée pour le moment".
Cette décision n'est pas présentée comme une sanction après le fiasco médiatique de ces dernières semaines comme la polémique sur les leggings de fillettes de 10 ans ou encore l'expulsion violente d'un passager d'un vol overbooké. Pourtant cela y ressemble... Une autre mesure prise par le Conseil d'administration montre que l'entreprise durcit le ton avec son patron: la rémunération d'Oscar Munoz ne sera désormais plus uniquement basée sur la performance financière de la société et l'évolution du cours boursier. Elle prendra aussi en compte la satisfaction clients.
L'attitude du dirigeant – qui avait pourtant reçu en mars dernier le titre de meilleur communicant 2016 – a été particulièrement critiquée après l'incident survenu sur le vol surbooké. En effet, il ne s'est, dans un premier temps, pas excusé auprès de l'homme blessé et le désignait dans une lettre aux employés comme un "perturbateur" et un "agressif". Un scénario contredit par les témoignages des autres passagers.
Après cette tourmente médiatique, United veut (re)séduire les voyageurs. Elle va pour cela présenter fin avril de nouvelles mesures pour améliorer ses relations et services clients.
Cette décision n'est pas présentée comme une sanction après le fiasco médiatique de ces dernières semaines comme la polémique sur les leggings de fillettes de 10 ans ou encore l'expulsion violente d'un passager d'un vol overbooké. Pourtant cela y ressemble... Une autre mesure prise par le Conseil d'administration montre que l'entreprise durcit le ton avec son patron: la rémunération d'Oscar Munoz ne sera désormais plus uniquement basée sur la performance financière de la société et l'évolution du cours boursier. Elle prendra aussi en compte la satisfaction clients.
L'attitude du dirigeant – qui avait pourtant reçu en mars dernier le titre de meilleur communicant 2016 – a été particulièrement critiquée après l'incident survenu sur le vol surbooké. En effet, il ne s'est, dans un premier temps, pas excusé auprès de l'homme blessé et le désignait dans une lettre aux employés comme un "perturbateur" et un "agressif". Un scénario contredit par les témoignages des autres passagers.
Après cette tourmente médiatique, United veut (re)séduire les voyageurs. Elle va pour cela présenter fin avril de nouvelles mesures pour améliorer ses relations et services clients.
