Le ralentissement des affaires

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En contexte économique difficile, les entreprises renoncent elles à voyager? L'examen des tendances internationale avec HRG montre des différences se lon les continents mais, sans surprise, une gestion plus fine des budgets.

Le ralentissement des affaires
Alors que des conditions économiques difficiles persistent à dominer l’actualité et que les
contraintes financières ont une plus grande influence sur la politique voyages des entreprises, le prestataire international de service Hogg Robinson Group (HRG) met en lumière les tendances clés émergeantes dans le secteur du voyage d’affaires. Yves Nanique, Directeur Général HRG France, le constate : “Certaines régions géographiques continuent à se développer alors que d’autres s’interrogent sérieusement sur la nécessité à voyager”.
Les observations d’HRG :
  • Une croissance continue au Moyen Orient et en Afrique
  • Une plus grande attention portée à la motivation des déplacements
  • Des politiques plus flexibles et un plus grand recours aux meilleurs tarifs en cours
  • Une limitation du nombre de participants aux séminaires et congrès
  • Un retour aux solutions de vidéo conférence
  • Support aux partenaires privilégiés
  • Une obligation renforcée de fournir des données détaillées et des retours dossier
«Aujourd’hui l’activité commerciale globale montre qu’il est nécessaire de réaliser un certain volume de voyages», souligne Yves Nanique. «Il devient évident que les sociétés prêtent davantage d’attention aux motifs des déplacements. Les clients ne remettent pas en cause les avantages du rendez-vous en face à face, mais ils considèrent de plus en plus les solutions alternatives et s’interrogent sur le choix entre le meilleur tarif ou une téléconférence. Il y a aussi une tendance vers le web et un retour à la vidéo conférence pour les réunions internes ».
Quand il en vient aux secteurs industriels, HRG remarque que le secteur pétrolier et gazier reste actif, pendant que les clients de la finance continuent à voyager vers les pays en voie de développement. «Pendant que les lignes aériennes atlantiques font les frais de la situation financière actuelle, nous enregistrons une croissance des marchés émergents», remarque Yves Nanique, «Cela est particulièrement évident au Moyen-Orient et en Afrique ».
Selon le patron d'HRG France, l’un des progrès les plus intéressants à relever est un sens réel du partenariat : «Nos clients apprécient la stabilité de leurs fournisseurs privilégiés, réalisant qu’ils
constituent un soutien dans les moments difficiles et les aident à maintenir certaines lignes qui
risquent la suppression quand les compagnies aériennes préparent leurs programmes d’hiver ».
L’apport en données précises et en informations de gestion détaillées est crucial pour aider les
clients à optimiser leur budget voyages. L’empreinte carbone devient, une fois de plus, une donnée
importante grâce au rapport Co2, constituant une aide à la prise de conscience des coûts et de la
justification du voyage.
« Il existe aussi une tendance des sociétés à éviter les réservations associées à de trop grandes
restrictions. Elles préfèrent, quand c’est possible, opter pour un tarif moyen qui offre une plus
grande flexibilité par rapport à un transporteur à bas coûts dont les conditions d’annulation sont
pénalisantes”, commente Yves Nanique. «Plus que jamais, il est important pour les sociétés d’utiliser pleinement les services d’un prestataire en gestion des voyage d’affaires dans la mesure où il dispose de l’expérience, de la maîtrise du retour sur investissement et de la capacité à proposer des solutions pour satisfaire les demandes individuelles».