Le sort du Lyria Paris – Berne connu cet été?

64

Depuis plusieurs mois, les élus de Franche-Comté et leurs homologues suisses de Berne et du canton de Neuchâtel se battent pour le maintien de la ligne Lyria Paris-Berne. Pour défendre cet axe déficitaire, actuellement dans le collimateur de la SNCF, ils ont déposé une pétition de 20 000 signatures pour la sauvegarde de la liaison dans les bureaux d’Europe Voyages, le 26 février 2013.

Le sort du Lyria Paris - Berne connu cet été?
Les élus ont profité de ce déplacement pour rencontrer les dirigeants de la compagnie Franco-suisse et plaider leur cause. Guillaume Pépy, lui, n’était pas à ce rendez-vous car il n’avait pas encore été officiellement réinvesti à la tête de la SNCF à ce moment-là. Les défenseurs de la ligne Paris-Berne sont sortis des locaux de la Défense avec peu d’espoir. «J’ai un mauvais sentiment», a confié Claude Nicati, conseiller d’Etat du canton de Neuchâtel au journal Le Progrès. Patrick Genre, maire de Pontarlier, est un peu plus optimiste et précise «On leur a proposé un moratoire de cinq ans». Lyria a promis que le sujet ne serait pas abordé lors du conseil d’administration du 14 mars. L’entreprise a indiqué qu’elle attendrait l’été pour décider ou non la fermeture de cette ligne qui enregistre actuellement des pertes annuelles de 2,4M€. Mais, les élus n’ont pas déposé les armes et compte poursuivre «le combat». Une pétition est réapparue dans le train ce 1er mars 2013, elle sera adressée cette fois aux responsables suisses.