C’est une affaire qui touche à l’apparence au travail : un steward peut il ou non se permettre d’aborder des tresses pour exercer sa fonction à bord? L’homme avait été mis à pied. Le Conseil des Prudhommes annule mais ne condamne pas.
Jugement de Salomon au Conseil des prud’hommes de Bobigny (Seine-Saint-Denis) de mardi. Le Conseil estime que la compagnie Air France n’avait pas à mettre le steward à pied pour avoir porté des tresses à l’embarquement, et demande le remboursement des salaires suspendus. Mais il estime qu’il n’y avait rien de discriminant dans le sort réservé par la compagnie à son ancien steward, désormais affecté dans un bureau. Il n’obtiendra donc pas les 50 000 € de dommage et intérêt pour discrimination. La compagnie a dénoncé un « faux procès » de la part d’un salarié qui ne se pliait pas au règlement. Le steward veut faire appel.
