Les pilotes d’American Airlines sont les seuls employés de la compagnie placée sous chapitre 11 à ne pas avoir trouvé d’accord avec la direction. Devant cette impasse, la maison-mère du transporteur AMR a demandé au juge des faillites de casser les conventions collectives actuelles pour décider seule des nouvelles conditions de travail. Mais les navigants font planer le spectre d’une grève pour l’éviter.
Le syndicat Allied Pilots Association qui représente les pilotes d’American Airlines a, en effet, indiqué qu’il allait appeler ses membres à voter une grève si le contrat - rejeté le 8 août - était imposé aux navigants. Le litige entre la compagnie aérienne et ses navigants sera jugé le 4 septembre 2012. «Toute forme d'action des pilotes serait illégale, que ce soit avant ou après la décision du tribunal sur la requête de l'entreprise», a prévenu la compagnie en apprenant la menace le 22 août 2012. Les nouveaux contrats proposés aux salariés étaient une des réponses de la direction pour sortir de la banqueroute. Elle a révélé devoir économiser 1,06 milliard en coûts salariaux par an pour revenir dans le vert.
Les pilotes ne sont pas sensibles à ces arguments puisqu'ils préféreraient une fusion avec US Airways. Pour eux, le rapprochement sauverait plus d’emplois tout en étant plus viable à long terme. D'ailleurs, les navigants des deux entreprises se sont déjà mis d'accord sur leurs revendications salariales si ce projet se réalisait.
Les pilotes ne sont pas sensibles à ces arguments puisqu'ils préféreraient une fusion avec US Airways. Pour eux, le rapprochement sauverait plus d’emplois tout en étant plus viable à long terme. D'ailleurs, les navigants des deux entreprises se sont déjà mis d'accord sur leurs revendications salariales si ce projet se réalisait.
