Air France enregistre une chute importante de son trafic passagers au mois d’avril, provoquée essentiellement par un arrêt quasi-total de ses opérations pendant plusieurs jours entre le 16 et le 19 avril causé par le nuage de cendres. La compagnie estime que l’éruption du volcan lui a déjà coûté près de 35 millions d’euros par jour d’interruption totale des vols.
En avril 2010, le redressement des activités passagers d'Air France a été interrompu par le blocage de l’espace aérien européen consécutif à l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll. L’exploitation a ainsi été presque totalement arrêtée pendant 4 jours, et fortement perturbée pendant les 3 jours suivants. Au cours du mois, l’activité a connu trois phases. Jusqu’à la crise, le trafic continuait sur la tendance positive constatée le mois précédent, avec une hausse de 1,1% pour des capacités en baisse de 1,4%. La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change était en forte hausse par rapport au mois d’avril 2009. Le trafic s’est effondré pendant les 7 jours de crise. Depuis la reprise de l’exploitation, le redressement est progressif car la crise a amené de nombreux passagers à annuler leur voyage. Le trafic a ainsi chuté de 15,9% au cours du mois tandis que les capacités ont baissé de 15,3%. Le coefficient d’occupation a perdu 0,6 point. Le nombre de passagers transportés s’est élevé à 5 millions (-20,3%).
Sur le réseau Amériques, le trafic est en baisse de 15,9% pour des capacités en baisse de 15,5%. Le coefficient d’occupation perd 0,4 point à 85,0%. Plus longtemps affecté par le blocage de l’espace aérien, le réseau européen voit son trafic chuter de 23,5% pour des capacités en baisse de 22,8%. Le coefficient d’occupation s’établit à 69,7%, en baisse de 0,6 point. Pour les semaines à venir, les réservations montrent une bonne tendance, selon la compagnie.
Sur le réseau Amériques, le trafic est en baisse de 15,9% pour des capacités en baisse de 15,5%. Le coefficient d’occupation perd 0,4 point à 85,0%. Plus longtemps affecté par le blocage de l’espace aérien, le réseau européen voit son trafic chuter de 23,5% pour des capacités en baisse de 22,8%. Le coefficient d’occupation s’établit à 69,7%, en baisse de 0,6 point. Pour les semaines à venir, les réservations montrent une bonne tendance, selon la compagnie.