Le transport aérien est jugé sûr mais polluant par les passagers

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Prendre l’avion est quasiment une seconde nature pour les voyageurs d’affaires. Mais comment perçoivent-ils ce mode de transport ? La DGAC a posé cette question à 1046 passagers business et loisirs du 15 au 27 novembre 2012. L’enquête publiée le 18 janvier 2013 montre que l’image du transport aérien civile reste positive malgré le contexte économique difficile.

Le transport aérien est jugé sûr mais polluant par les passagers
Réservé à une élite à ses débuts, le transport aérien civil continue de se démocratiser. 78 % des personnes interrogées pour l’enquête ont déjà pris l’avion, dont 33 % en 2012. De plus, 36 % des répondants ayant déjà pris l’avion l’ont fait pour des raisons professionnelles en 2012

La sécurité
La sécurité est une priorité pour les compagnies aériennes. Elles semblent faire correctement leur travail puisque 94 % des voyageurs interrogés estiment que l’avion est un mode de transport sûr (92 % en 2011 et 95 % en 2010). Contrôle au checkpoint, interdiction de liquide à bord, détecteur de métaux… Les mesure de sûreté sont jugées nécessaires par 97 % des personnes interrogées et même rassurantes (89 %). Elles sont même mieux acceptées puisque le taux des individus les jugeant contraignantes a baissé de 59% à 43%. Néanmoins, l’étude montre que les passagers en ont une vision plus «négative» que les non passagers.

Le service
Pour la moitié des passagers (52 %), la qualité de service dans le transport aérien s’est maintenue en 2012, voire améliorée (24 %). Sont cités en amélioration : les formalités d’enregistrement (41 % contre 27 % en 2011), le temps d’enregistrement (36 % contre 21 % en 2011), le traitement des bagages (20 % contre 14 % en 2011) et la ponctualité (17 % contre 12 % en 2011).

L’environnement
Presque les ¾ des sondés (71 %) considèrent le transport aérien comme générateur de nuisances et de pollution, toutefois ce taux est en baisse depuis 3 ans. Le premier élément polluant évoqué par les personnes interrogées est le dégagement de CO2 contribuant à l’effet de serre. C’est le même résultat qu’en 2010 (43% contre 32% en 2011 et 40% en 2010). Dans le même temps, 85 % d’entre eux s’accordent pour dire que l’activité aérienne doit continuer à se développer, mais en étant encadrée (70 % en 2011).

Enfin, face au contexte économique actuel morose, 41 % des personnes interrogées déclarent maintenir leurs projets de voyage en avion (contre 42 % en 2011), 11 % de les revoir à la baisse (contre 17 % en 2011), 14 % de les annuler (contre 19% en 2011) et 27% sont encore sans opinion (19 % en 2011).