Les voyageurs d’affaires deviendront-ils les rois du système D? A l’heure de la crise économique, les systèmes d’échange se multiplient pour éviter l’achat et le troc se répand à travers nos campagnes. On partage, on échange, une nouvelle économie se met en place ! Y compris dans l’entreprise.
L’échange de trucs et astuces est un procédé vieux comme le monde grâce auquel les plus gentils partagent leurs bons plans et les plus futés gardent les leurs, bien que cela ne soit pas du meilleur goût. Dans le monde anglo-saxon, l’échange de savoir-faire fait partie de la culture : tu me donnes un coup de main pour mon business plan, je t’aide à monter ton opération marketing, cela fait partie du travail en réseau. Désormais la formule se répand en Europe. Est-ce à la faveur de la crise ? En tous cas, sans tomber dans l’angélisme, le partage semble être mieux vécu et les comportements rabougris mal notés. Prenons pour exemple ce concept développé sur Cup of Teach : la start-up développe à Paris des ateliers payés généralement une poignée de cerises (25 à 30 €) au cours desquels de quasi bénévoles vous livrent les grandes lignes de leur spécialité. Vous apprenez ainsi avec des gens qui vous ressemblent à créer un Blog, organiser votre travail, booster votre créativité ou, dans le domaine des activités plus personnelles, choisir un vin, pratiquer les pilates voire… le B.A. BA du tricot. De tout et pour tous les goûts.
C’est un tantinet branché, très bobo, une « université entre particuliers ». Qui cultivent, de fait, l’art d’échanger et éventuellement ajoutent leur compétence de prof amateur dans leur CV (avec lien et commentaires) puisqu’après tout il n’y a pas de mal à faire savoir ce que l’on sait faire. Une vraie tendance. A développer dans l’entreprise ? Pour l’heure, le voyage d’affaires ne semble pas s’être mis au diapason. Le partage n’y est pas la règle. Les entreprises qui cherchent à faire du benchmark ont souvent bien du mal à obtenir les données de leurs homologues. C’est pourtant bien en connaissant le vrai prix d’un billet, de train ou d’avion, sur une destination que l’on peut aussi connaître sa marge de négociation…
Annie Fave
C’est un tantinet branché, très bobo, une « université entre particuliers ». Qui cultivent, de fait, l’art d’échanger et éventuellement ajoutent leur compétence de prof amateur dans leur CV (avec lien et commentaires) puisqu’après tout il n’y a pas de mal à faire savoir ce que l’on sait faire. Une vraie tendance. A développer dans l’entreprise ? Pour l’heure, le voyage d’affaires ne semble pas s’être mis au diapason. Le partage n’y est pas la règle. Les entreprises qui cherchent à faire du benchmark ont souvent bien du mal à obtenir les données de leurs homologues. C’est pourtant bien en connaissant le vrai prix d’un billet, de train ou d’avion, sur une destination que l’on peut aussi connaître sa marge de négociation…
Annie Fave