Dans un communiqué, l'Union des Aéroports Français (UAF) se dit consternée d’apprendre que « la grève lancée ce lundi 15 septembre 2014 par trois syndicats de pilotes d’Air France pourrait être poursuivie ». L’association souligne les risques économiques d’un tel conflit qui, ajoute t-elle « va causer un préjudice énorme à l’ensemble des acteurs du transport aérien français ! ».
Pour l’UAF « Ce mouvement social empêche le déplacement, que ce soit pour des motifs professionnels ou touristiques, de centaines de milliers de personnes. Il est un obstacle à une bonne accessibilité de nos concitoyens à l’ensemble des territoires français et aura des conséquences économiques désastreuses pour les aéroports et les collectivités territoriales ». Et d’ajouter « que la défense d’intérêts particuliers et corporatistes ne peut passer par des sanctions sur des usagers, qui sont confrontés à des difficultés quotidiennes sans commune mesure avec la situation des grévistes ».
Les aéroports soutiennent t l’idée que « la priorité doit être donnée au redressement de la compétitivité du transport aérien français ». Il est donc naturel de les voir demander que cette grève cesse le plus rapidement possible.
Les aéroports soutiennent t l’idée que « la priorité doit être donnée au redressement de la compétitivité du transport aérien français ». Il est donc naturel de les voir demander que cette grève cesse le plus rapidement possible.