Les black cabs pourraient disparaitre des rues londoniennes

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Triste période pour les taxis… Alors que le taxi coccinelle mexicain ne pourra plus circuler dans les rues de Mexico à la fin de l'année, le «black cab» londonien pourrait aussi devenir un véhicule en voie de disparition. Manganese Bronze Holdings, le groupe propriétaire du constructeur de ces célèbres taxis, a annoncé le 24 octobre son placement en redressement judiciaire.

Les black cabs pourraient disparaitre des rues londoniennes
Le groupe en difficulté n’est pas parvenu à trouver de nouveaux financements. «Les discussions avec différentes parties pour assurer des financements dans des conditions acceptables afin de faire face aux besoins financiers du groupe se sont avérées infructueuses», explique Manganese Bronze Holdings dans un communiqué. Son actionnaire Geely Automobile Holdings, propriétaire de la marque suédoise Volvo, aurait été refroidi par la baisse des ventes et un chiffre d’affaires négatif depuis 5 ans, résultat entre autres de l’arrivée du véhicule Vito sur le marché des taxis de la capitale anglaise.
Ces difficultés de trésorerie, peut-être fatales, s’expliquent également par le rappel de 400 véhicules et la suspension des ventes, le 12 octobre 2012, à cause d’un défaut de la boite de direction. Le syndicat de l’entreprise Unite a déclaré à la suite de cette annonce «Le taxi londonien est une icône», et a ajouté «le gouvernement devrait s'impliquer si nécessaire pour aider l'entreprise et protéger une main-d'œuvre très qualifiée». Le constructeur en sursis des «black cabs», la London Taxi Company, emploie 300 personnes et fabrique 27 000 taxis par an.