Les deux tiers des Français sont favorables à l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire

99

L’Europe n’est pas la seule à vouloir des rails ouverts à la concurrence. Un sondage CSA réalisé pour l'Association française du rail (Arfa) révèle que 70 % des Française approuvent l'ouverture de lignes ferroviaires internationales et régionales. Les retards, les grèves et les prix des billets sont les principaux griefs des voyageurs contre la SNCF, bien qu’ils ne soient pas sûrs que les autres entreprises feraient mieux.

Les deux tiers des Français sont favorables à l'ouverture à la concurrence du marché ferroviaire
Les mouvements sociaux à répétition de la SNCF ainsi que les changements d’horaire du 11 décembre prochain agacent de plus en plus les passagers de la compagnie ferroviaire : certains vont jusqu'à mener des actions ciblées pour faire entendre leur voix. Et à en croire le sondage CSA réalisé pour l'Association française du rail et publié le 5 décembre 2011, les voyageurs aimeraient pouvoir faire appel à d’autres transporteurs. 70 % des personnes interrogées approuvent l'ouverture de lignes internationales et de trains régionaux et 67 % l’ouverture des marchés anciennement monopolistiques. Si 60% des Français se disent aujourd’hui satisfaits du service et de l’offre, seulement 11 % sont très satisfaits. L’insatisfaction (33 % en moyenne) est surtout élevée parmi des publics sensibles tels que les usagers réguliers (43 %), les travailleurs indépendants (46 %) et les 25-29ans (41 %). Les retards, les grèves et les prix des billets sont les principaux vecteurs de mécontentement. Mais l’approbation de l’arrivée de nouveaux acteurs sur les rails ne va pas automatiquement de paire avec la confiance. La SNCF garde en effet la confiance des Français sur la plupart des critères de satisfaction. Deux nuances à ce constat : un grand nombre de passagers déclarent majoritairement faire autant confiance à la SNCF qu’aux acteurs privés tandis que l’écart de confiance sur l’absence de retards et de grèves est lui très faible (30 % pour la SNCF, 27 % pour les acteurs privés, 20 % aux deux et 20 % à aucun des deux).