Les écologistes proposent un plan B à la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon

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La commission Mobilité 21 a sérieusement freiné le projet de LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon. Elle a conclu dans son rapport que le chantier devrait au moins attendre l’horizon 2030. Les écologistes des six régions concernées par la liaison (Rhône-Alpes, Auvergne, Limousin, Bourgogne, Centre, Ile de France) ont imaginé une alternative moins coûteuse et plus écologique pour désengorger la ligne Paris-Lyon : utiliser les lignes ferroviaires existantes.

Les écologistes proposent un plan B à la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon
Jean-Charles Kohlhaas, vice-président (EELV) de la région Rhône-Alpes en charge des transports, a expliqué le projet des écologistes, le 2 juillet 2013, au journal Le Progrès : «Les lignes qui desservent le cœur de la France sont presque toutes électrifiées, et les courbures de voie permettent de circuler (...) à 220 km/h au lieu de 160 km/h maximum aujourd'hui. Notre projet exige des suppressions de passages à niveau, la construction de quelques nouvelles sections comme Lozanne / Lyon, ainsi qu'au sud de la région parisienne, et quelques autres aménagements». La seconde étape de leur projet est de déployer des THNS : "trains à haut niveau de service". Le confort serait similaire à celui proposé dans les TGV. De plus, la production de ces nouvelles machines permettrait de redynamiser l'activité industrielle, selon eux. Ce projet demanderait une enveloppe de 6 milliards d'euros, soit un tiers du budget de la ligne LGV.